Lors de la création de Beausoleil, en dehors de l’école, d’un embryon de cimetière et du marché, tout reste à faire en matière d’équipements collectifs.
En quelques années, Beausoleil connaîtra un essor considérable aussi bien en terme démographique qu’économique. Entre 1904 et 1921, le nombre de ses habitants a presque doublé, ce qui oblige la municipalité à prendre des mesures d’aménagement urbain et à prévoir la mise en service des nouveaux équipements nécessaires à la vie de la population.
Cette pression démographique entraîne une inévitable et forte poussée urbanistique à tel point que, pour éviter toute urbanisation anarchique, la nouvelle municipalité prend dès 1906 des mesures limitant les hauteurs des nouvelles constructions et réglementant les autorisations à bâtir.
Initiés avant même la création de Beausoleil, les travaux destinés à réaliser les premiers équipements de la ville se poursuivent :
1904 création du bureau de bienfaisance
1906 projet d’une école aux Moneghetti
1908 création de la caisse des écoles
1908 inauguration de la Mairie de Beausoleil
1908 les deux casinos ouvrent leurs portes
1909 création de la place de la mairie
La première guerre mondiale, qui intervient alors que la commune est encore établie sur des bases financières incertaines, portera un coup fatal aux finances communales et certains des projets d’équipements imaginés dès sa création n’aboutiront que dans les années 1930 (hôtel des postes, annexe du groupe scolaire du Centre, école du Ténao, etc).
Beausoleil devient un canton et une station climatique
Après la grande guerre, deux mesures représentatives de l’essor de la nouvelle commune viennent parachever l’oeuvre de Camille Blanc :
- l’érection de la commune en station climatique par décret présidentiel du 27 mai 1921
la création du canton de Beausoleil par la loi en date du 27 décembre 1922.