Ils sont venus à Beausoleil

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Personnalités civiles, politiques, militaires ont été reçues durant ce siècle écoulé à Beausoleil.raynal

 

• Ainsi le 27 avril 1909, le Président Armand Fallières, accompagné de Georges Clemenceau, Président du Conseil, séjourne quelques temps sur la Riviera où il est accueilli dans de nombreuses localités, dont Beausoleil.

• Le 5 novembre 1929, le colonel Raynal, président d’honneur du XIe Congrès National de la “ Fédération Nationale des anciens prisonniers de guerre évadés otages “ se rend à Beausoleil. Pour perpétuer sa visite, le Conseil Municipal décide, le 30 janvier 1930, de donner son nom à la place du Caroubier.

• Le Foyer du Poilu est inauguré en janvier 1928 par le Maréchal Foch en personne, en présence de très nombreuses personnalités civiles et militaires. L’évènement est très largement commenté par la presse de l’époque. Durant ce bref séjour dans la commune, le Maréchal est l’hôte à la villa “ Les Eparges “ dite “ Villa Chiabaut “ de Monsieur le Maire Paul Joseph Chiabaut. Le frère de ce dernier, mort pendant la guerre 14-18 était l’aide de camp du Maréchal.

• Le Général de Gaulle, Président de la République en déplacement sur la Côte d’Azur pour les cérémonies commémoratives de rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, est reçu le 23 octobre 1960 à Beausoleil. Il est accueilli au Domaine de la Bordina, par M.Massa, Maire de la commune et M. Favre, Maire de La Turbie, en présence de M. Moatti,

Préfet des Alpes-Maritimes.

 

 

BEAUSOLEIL OUBLIÉE

6 Juin 1937, le Président de la République, Albert Lebrun inaugure le 3e lot de la Moyenne Corniche, sur le territoire de Beausoleil. Pourtant la commune ne figure pas sur l’itinéraire officiel du cortège présidentiel et la municipalité sans l’intervention du Maire, François Rocchesani, ne faillit pas être invitée. Ce dernier, écrivant au Préfet, signale l’incident diplomatique :

“ Il était probablement dans l’intention des responsables de ce voyage d’inaugurer la Moyenne Corniche sans même consulter, ni inviter la municipalité de Beausoleil. Et ce n’est que sur mes observations réitérées auprès de vos services que l’arrêt du cortège à Beausoleil fut finalement envisagé, puis décidé. (…) Il m’appartient aujourd’hui de renseigner le Conseil Municipal sur les raisons du regrettable oubli. (…) Cet oubli, faut-il l’imputer à vos services ? Doit-on au contraire en rendre responsable le personnel de la Maison présidentielle ? Je prends la liberté de solliciter votre avis sur cet incident qui a laissé une fâcheuse impression parmi la laborieuse population que j’administre.